THUGS (les) : As Happy As Possible
THUGS (les) : As Happy As Possible

THUGS (les) : As Happy As Possible

Thugs (les)
CRASHCD069
Out-of-Stock
€12.50
Tax included

as happy as

papapapa

biking

harpo's theme

horror toys

admen

august

dreamer's song

(omar feels fear in weimar)

flags

monkey 58 strings sonics fly

you wanna die

(maria cries in lima)

looking in your eyes

immigres clandestins

desert days

(wang leaves china)

omar fees fear in weimar (live)

papapapa (live)

there's so many lies

road closed (live)

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GARAGE-PUNK-ROCK-FRANCAIS

Avec les parutions de "Still Hangry" et de "I.A.B.F.", Les Thugs sont devenus des intouchables. Lorsque Eric, Christophe, Thierry et Pierre-Yves enregistrent "As Happy As Possible" dans la banlieue industrielle de Seattle en juin 1993, au Hanzsek Audio Studio avec l’impétueux Kurt Bloch aux manettes, Les Thugs sont au firmament de leur art.

C’est le temps où le groupe cumule les tournées en Europe, aux Etats-Unis, c’est le temps où la presse mondiale est unanime. Le groupe joue où il veut, quand il veut, mène sa carrière de front tout en préservant son esprit radical. Quintessence de la réussite discographique, alors même que Nirvana tisse les jalons d’une nouvelle ère, Les Thugs, toujours en signature chez Vinyl Solution, reviennent au sein du label Sub Pop pour la parution "rest of the world" de leur nouvel album tandis que Roadrunner (icône rock hexagonale d’alors) publiera "As Happy As Possible" pour la France. Plus que les autres albums, "As Happy As possible" représente un réel tournant pour le groupe. Non pas musical, mais plutôt identitaire. Cela fait bientôt 10 ans que le groupe écume les réseaux indépendants. Perdus dans leur paradis électrique, Les Thugs ne mesurent peut-être pas qu’à la sortie de "As Happy As Possible", en octobre 1993, le groupe symbolise, dans sa ville, l’improbable réussite pour une nouvelle génération qui surfe sur le grunge, qui ne sait pas ce que représente Gougnaf Mouvement, Closer, et ne comprend pas le son cracra de "Radical Hystery". Il est effectivement rare, en ces temps reculés, de les croiser à Angers (où le groupe vient uniquement se reposer et répéter). A chaque fois qu’il est possible de le faire, la jeunesse locale ne manque pas une occasion de traverser la rue pour aller s’enquérir de la santé du groupe. Au milieu de ce fanatisme exacerbé, Les Thugs enregistrèrent un album concept : "As Happy As Possible", titre étendard trouvé par le batteur, dénomination révélatrice de l’état d’esprit serein dans lequel évoluait le groupe, une incantation dans la droite lignée du "Front International Contre l’Ennui". Au lieu de calmer les esprits, Christophe chantait "Biking", "Horror Toys" déstabilisait, "As Happy As" transcendait. "Dreamers Song" nous faisait divaguer. On jouait au punk sur "Ad Men", "You Wanna die", "Flags". En 20 jours, les trois Sourice et Méanard bouclèrent ce qui restera le meilleur souvenir studio pour le groupe. 20 jours suspendus de pur bonheur, 17 titres pour un double vinyle et une seule petite ombre au tableau : en réponse à l’esprit contestataire des Angevins, Seattle souhaitait voir, sur le rond central du disque, la photo d’Adolf Hitler devant la Tour Eiffel. Les Thugs refusèrent ("On ne badine pas avec ça !"). Eric et Thierry avaient 33 ans, Christophe 31, et le petit dernier de la famille, 26 ans. "As Happy As Possible" cumula quelque 40.000 exemplaires vendus dans le monde, dont 15.000 aux Etats-Unis, et autant en France. Ce fut la première et unique fois que le groupe tenta quelques échappées soniques (voir les entremets). Ils étaient calmes et tranquilles, confiants de l’engagement de Sub Pop pour ce qui allait devenir "Strike". C’était en juin 93. Les plays-off de la NBA se jouaient sur les écrans TV américains (Les Thugs en saisirent l’instant), le nouveau-né de Hanzsek poussait ses premiers cris (c’est lui que l’on entend à la toute fin de "Wang Leaves China"). On rentrait de cuite à 3 heures du mat‚ et on regardait le clip de "I Love You So" à la télé. L’enfant au tambour de la jaquette est le neveu d’Eric, et c’est Doudou, sur les conseils de Woody, qui prit la photo centrale de l’album dans les ardoisières de Trélazé. Sur les remerciements de "I.A.B.F.", ils exhortaient leur raïa à tenir bon, à garder courage face à toutes les adversités. C’est ce que nous avons fait tous pour la plupart. Ils nous ont inculqué l’excellence : l’engagement philosophique, moral et politique.

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