THUGS (les) : Electric Troubles
THUGS (les) : Electric Troubles

THUGS (les) : Electric Troubles

Thugs (les)
CRASHCD064
Out-of-Stock
€12.50
Tax included

1- Dead Dreams

2- Legal Drugs

3- Bad news from The Heart

4- Little Kiddy

5- Bulgarian Blues

6- Chess And Crimes

7- See You Soon

Bonus Tracks

Dirty White Race

8- I Need You

9- Lost In The Suburbs

10- Dirty White Race

11- The Hedge Dogs

Live 12- At The Beginning (live radio)

13- About Your Life (live radio)

14- Dirty White Race (live)

15- Steppin' Stone (live)

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C’est en octobre 1986 qu’Eric et Christophe se rendent à Londres chez Vinyl Solution pour concrétiser la signature sur ce label du prochain album des Thugs.Vinyl Solution boutique label, tenue par deux français, s’intéresse aux angevins depuis « Frenetic Dancing ». Gougnaf Mouvement leur avait envoyé le disque, ils en avaient vendu une centaine de copies et avaient réussi à obtenir de nombreuses chroniques dans la presse musicale. Ils auraient souhaité, comme d’autres sortir « Radical Hystery ». Une sorte de thugs mania est en passe de gagner toute l’Europe occidentale, on sait que la Grèce a déjà succombé aux charmes électriques de l’Hystérie Radicale, un label anglais est le meilleur moyen d’enfoncer le clou. Et effectivement ça permettra à « Electric Troubles » de sortir en Allemagne, en Espagne et…en France aussi, chez Closer.

Les Thugs vont affirmer, avec « Electric Troubles » et le maxi « Dirty White Race », leur Son et leur façon de faire du rock’n roll. « Radical Hystery » avait posé les bases, ces deux disques vont définitivement imposer la Thugs trade mark, quelque chose entre les Beatles et Motörhead, comme ils se présentaient eux même dés « Frenetic Dancing », ni hard core ni pop, ni noise ni punk, tout ça à la fois et même plus encore. Un mur de guitares sur lequel surfe une mélodie, une recette simple et efficace simplement poussée ici à son paroxysme. Peut être doit on cela au savoir faire des studios anglais (Redwood, celui des Monty Python pour l’anecdote, et RMS), à Alan Scott ou Andy Levien, les co producteurs, sans doute mais on le doit surtout aux Thugs et à leur vision très précise de la façon dont ils veulent sonner, sans complexe vis à vis des américains et des anglais, ils font juste la musique qu’ils ont envie d’entendre.

Les sept titres de « Electric Troubles »seront enregistrés et mixés ,en juillet 1987, en trois jours et demi, sans se presser, Les Thugs savent se qu’ils veulent et comment l’obtenir. Et la machine s’emballe,en novembre de la même année, John Peel de la BBC les convie à l’une de ses fameuses sessions, seuls trois groupes français avaient eu droit à cet honneur(Gong, Metal Urbain, et Little Bob Story) depuis on se souvient surtout de MC Solaar en 1994, cinq titres seront enregistrés et diffusés, une tournée anglaise s’en suivra. Une première version du morceau « Dirty White Race »( intitulé « Dirty White Face » par erreur)est enregistré pour les besoins de la compilation « Eyes on You »de leur label français Closer sortie en décembre 1987 et sur laquelle on retrouve la fine fleur du rock français qui chante en anglais(Kid Pharaon and the Lonely Ones, Fixed Up,…). Les quatre titres du maxi, dont la nouvelle version de « Dirty White Race » seront eux mis en boite en avril 1988. Gérald ne fait plus parti du groupe quand le disque sort à la rentrée 1988, séparation à l’amiable, le bassiste a juste envie d’autre chose. L’année 88/89 sera une autre année décisive pour Les Thugs, l’arrivée de Pierre Yves à la basse, celle de Doudou au management et la rencontre avec Sub Pop et celle avec Alternative Tentacles mais ça c’est une autre histoire…

Stéphane Martin

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