LUDWIG VON 88 : De L'Age De La Crête A L'Age Du Bonze

01 Sprint 02' 45"

02 Mon coeur s'envole 03' 04"

03 Séoul bop (In gold we trust) 05' 11"

04 Faux départ 00' 19"

05 Les athlètes 03' 11"

06 110 mètres haies 01' 22"

07 Mike Tyson 04' 56"

08 Saut en longueur 00' 46"

09 L.S.D. for Ethiopie (We are the world) 03' 36"

10 Bourgogne 03' 15"

11 Africa vice 04' 15"

12 Boum 03' 24"

13 Les trois petits keupons 02' 57"

14 Abri atomique 01' 59"

15 Crêpe suzette 01' 18"

16 Bilbao (live) 03' 53"

17 Lapin Billy 02' 40"

18 Vengeur Masqué (live) 01' 01"

19 International flower people hymn 01' 53"

20 Les aventures de Charles Hubert l'éléphant de mer 04' 02"

21 Zardellen filet 02' 29"

22 Old Toby 04' 29"

23 Bilbao 01' 59"

24 Un quai de gare 02' 24"

25 Houlala (version originale) 01' 36"

26 En direct de Londre 01' 30"

27 Dans mes bras

On y trouvera le premier 45 t des Ludwig (Live ? - 1984) au tirage confidentiel et au son très roots, les mauvaises langues diront inaudible - mais elles n’y connaissent rien, après tout ce ne sont que des langues -, devenu par la force et des choses un collector qu’on s’arrache en s’envoyant des coups de boules dans les foires à la brocante de Trifouillis-les-Oies et de Cérans-Fouilletourte. Deux titres : la première version de Bilbao et Un quai de gare. Suivent les deux 45 tours, introuvables depuis la disparition des dinosaures (les grosses bébêtes, pas les majors), Louison Bobet for ever (1987) et Les trois petits keupons (1986). Le premier est constitué d’un inédit (Crêpe Suzette - premier tube de punk culinaire, bien avant que Maïté reforme Métal Urbain) et de 3 titres live enregistrés en 1987 au Farenheit, par Yves (Visa), lors d’un concert de pure folie devant trois punks et douze sosies de Nicoletta. Le second, sorti lors des manifestations de 1986, comporte 2 chansons : Les 3 petits keupons (et son refrain entraînant ”Qui a peur du méchant Pasqua”, un peu passé d’actualité mais dans lequel l’on pourra sans mal remplacer Pasqua par Sarkosy ou son successeur), et Abri atomique, un titre qui oppose à la frivolité de l’atome la rassurante stabilité du béton. On trouvera ensuite le maxi Sprint (1988), un mini-album spécial Jeux Olympiques qui eut la gloire, en son temps, de voir sa pochette reproduite dans L’Equipe, ce qui n’est pas arrivé à tout le monde il faut le faire remarquer, même pas à Vincent Delerme qui en rêve secrètement en pilonnant de dédain son oreiller et ses peluches Footix. 8 titres qui vous porteront lors de votre jogging quotidien et de votre course jusqu’à la pharmacie du coin pour votre plein de créatine, testostérone et autres hormones à refiler un physique de gouverneur américain à un Mahatma sous macrobiotique. Suit LSD for Ethiopie (4 titres - 1991), un hommage aux chansons pleines de bons sentiments qui consistaient à sauver le monde en se mettant à 72 devant un micro pour entonner un hymne à la charité (le but avoué étant évidemment de beugler plus fort que le collègue en lui plaçant quelques savants coups de genoux dans les roubignolles), une mode qui se perd, mais c’est normal, le monde va tellement mieux et les pauvres sont soit devenus riches, soit tous morts. Ajoutés à tout cela, sept raretés ou inédits, tirés de compilations et 45 tours à tirage réduit, ou ressortis des coffres-forts des châteaux qu’habitent maintenant les Ludwig dans le 16ème arrondissement de Paris : International Flower People Hymn (1988), qui figurait sur une des faces d’un 45 tours joint au premier numéro du fabuleux fanzine Suisse Spouri le canard tout enculeur (rien que le titre mérite le prix de l’Almanach Vermot du triple X) ; Les aventures de Charles Hubert l’éléphant de mer, que l’on trouvait sur la compilation Nos amis les bêtes (1988) et qui est la chanson préférée de Clarence, Chita et Skippy ; Zardellen Filet, morceau enregistré pour un 45 tours sorti en RFA (hé oui, à l’époque ça s’appelait encore comme ça) pour la promotion d’une große tournée au pays des Knödel (premier pogo de Fifi Brindacier à Heidelberg : 27 juin 1988) ; la première version de Houlala enregistrée pour une compilation K7 (Vieillesse Délinquante) (1988) et trois inédits : Old Toby, En direct de Londres et Dans mes bras. Ces quatre derniers enregistrements constituant, pour l’archéologue musical de base, l’équivalent du Graal croisé avec l’Arche d’Alliance, tant ils furent recherchés par des générations et des générations d’adorateurs au regard fiévreux et aux coups de sabre faciles. En tout, 27 titres, un joli livret en couleur avec plein de photos et de documents d’époque plus une pochette avec un dessin magnifique de Tapage & Kee Yung.