CENTENAIRE : LP The Enemy
CENTENAIRE : LP The Enemy

CENTENAIRE : LP The Enemy

Centenaire
CLAP012
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1. Wheelchair

2. Bottle Of Sound

3. The Enemy

4. Farmers Underground

5. A Cure

6. Testosterone

7. Back Home

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Formé dans les premiers jours de 2006 par trois briscards de l'underground rock et électronique parisien (Damien Mingus aka My Jazzy Child, Aurélien Potier, Axel Monneau aka Orval Carlos Sibelius) un brin fatigués de la fée électricité, Centenaire s'est initialement rêvé comme un groupe de folk de chambre. D'abord par souci d'économie (pour pouvoir répéter à la maison, autour du thé), ensuite par envie de jouer à cache-cache avec les schémas complexes de la musique baroque et le silence ou, plus simplement, de raconter des histoires directement de la bouche à l'oreille. Après avoir initié un temps la mode des concerts en appartement, Centenaire a pris du poids avec l'arrivée de Stéphane Laporte (Domotic), d'un mini-kit de batterie et d'un orgue électrique et a considérablement augmenté sa grammaire (de Sonic Youth à Tortoise) au fur et à mesure de mystérieuses retraites dans les profondes campagnes de Navarre. Là bas, le soir venu, ils se retrouvent autour d’instruments de musique de toutes sortes – charango, violoncelle, percussions, claviers, basses, mais aussi coquillages, tuyau, tout et n’importe quoi. La façon dont ils les empoignent donne l’impression d’entendre des archéologues ou des pionniers.

En 2006, un premier album éponyme avait commencé à documenter l’expérience. La pochette reproduisait des figures animales (chouette, loup, sanglier) et beaucoup de feuillage. A l’époque dans ce même exercice biographique on évoquait le Penguin Café Orchestra, Yes, Pentangle ou Mark Hollis. Depuis cet épisode, le groupe tourne d’arrache pied à toutes les époques de l’année, ils étaient présents à la dernière Route du rock après avoir roulé leur bosse en Espagne, en Italie, en Belgique, au Luxembourg. A chaque étape, les musiciens ont su capter leur auditoire par leur capacité à maîtriser le silence et le bruit blanc, les chuchotements et les cris, le chaud et le froid.

Aujourd'hui sort The Enemy, et Centenaire s'enfonce encore plus profondément dans la forêt, traverse de paisibles clairières silencieuses, croise des arbres aux ramifications étranges, et quelques massifs de ronces électriques. En sept titres et trente minutes de musique, réalisées avec l'aide de Miguel Constantino (Papier Tigre, Talibam) et masterisées par Alan Douches (Animal Collective, Sufjan Stevens, Mastodon...), Centenaire évoque tour à tour la pop céleste des Beatles et de The Sea and cake, le folk inquiet d'Elliott Smith, les orages d'acier de This Heat. Ici et là, une suite d'accords rappelle Yo la Tengo, une ligne de chant renvoie à l'école de Canterbury. S'agit-il d'une musique douce ou violente ? Légère ou mélancolique ? Difficile à dire. Difficile, également, de raccrocher la musique de Centenaire à une quelconque scène française ou étrangère. Une chose est sure, l'acoustique, l'électrique, l'électronique: rien n'effraie vraiment Centenaire. Alors n’allez surtout pas croire ces types quand ils chantent en ouverture de leur disque: “I found a way to be like you”. Au vrai, Centenaire ne ressemble à personne.

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