Album déjà légendaire, " La Llorona " est un chef-d'oeuvre mélancolique qu'on n'oublie pas. Entre douleur latine et musique européenne, entre Espagne, France et Amérique du Sud, Lhasa faisait très fort avec ce premier coup d’essai
2017-RELEASES
A1 De Cara A La Pared 4:16
A2 La Celestina 4:47
A3 El Desierto 3:54
A4 Por Eso Me Quedo 3:51
A5 El Payande 3:31
B1 Los Peces 3:53
B2 Floricanto 4:10
B3 Desdeñosa 4:35
B4 El Pájaro 3:58
B5 Mi Vanidad 4:13
B6 El Arbol Del Olvido 3:13
Quand Lhasa de Sela sort en 1998 son premier album, « La Llorona », la plupart des critiques en perdent leur latin. Dans quelle boîte ranger cette résidente québécoise née aux Etats-Unis, fruit de l’union entre un père mexicain et une mère américaine, qui vocalise en espagnol sur une musique sans nom ? Comment qualifier ces chansons littéralement hantées, où passent comme des fantômes les ombres transfigurées du blues, des musiques gitanes, des rythmes sud-américains, des chansons de cabaret ou de la country ? Que penser de cette jeune femme de 25 ans, qui dans le souffle brûlant de sa voix semble colporter quelque ancienne sagesse, quelque légende héritée du fond des âges ?
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